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mardi 10 septembre 2013

Le puit de la mairie

L'ancien puit de la mairie a été installé il y a quelques année. il était au paravant dans un champ avoisinant et a été donné par madame Coquelin.
 
 
 
 
 
 

Depuis cinq ans, le maire de Durcet bataille avec le maître d’oeuvre de sa mairie pour régler les différents problèmes relevés sur le bâtiment, suite à des travaux de rénovation.

 
Le maire de Durcet est excédé. Pour la troisième année consécutive, la mairie de Gérard Pierre devra subir les intempéries hivernales, habillée de bâches en plastique. La cause : des malfaçons sur la façade et les fenêtres. « Nous avons certainement à Durcet la seule mairie en plastique de France ! », s’exclame le maire.
Si cette phrase peut être entendue avec humour, elle révèle avant tout l’exaspération de l’édile. Depuis cinq ans, l’édifice se disloque. Ces problèmes ont été visibles dès les premiers mois suivant la fin des travaux. A l’origine, il s’agissait d’une grange, réhabilitée en mairie et appartement. Parmi les différents problèmes relevés, la façade en torchis, exposée à l’ouest, provoque de nombreux problèmes. « La mairie prend à la fois l’eau et l’air. Les bâches évitent depuis trois ans de voir le torchis tomber. Mais cet hiver sera celui de trop, ça ne peut plus durer !  »

Humidité et courant d’air

Mais ce problème n’est pas le seul, et pour preuve : un diagnostic a été commandé par le maire, en 2011, auprès de l’Apave. Le rapport est sans appel : 17 pages de malfaçons constatées sur ce bâtiment, entre la façade, l’étanchéité des fenêtres, et la sécurisation de l’appartement, à l’étage. Affaissement du plancher à l’étage, décollement d’enduit sur des panneaux de remplissage de 3 à 4 m2, dégradation des joints d’étanchéité extérieure, isolement acoustique quasi inexistant… la liste est longue. « Quand nous étions en conseil, les locataires pouvaient suivre la réunion avec nous !  » Des défauts sont également relevés sur le réseau de gaz et de chauffage, mettant en jeu la sécurité même des personnes vivant dans ce bâtiment. « Tout a été fait en dépit du bon sens. L’architecte de l’époque, qui était aussi le maître d’œuvre, n’a rien vu, et les artisans ont travaillé n’importe comment. »
Pourquoi attendre si longtemps, penseraient certains. « Je ne voulais pas saisir le tribunal administratif, pour éviter les années de procédures. Je voulais régler cela à l’amiable, et j’ai fait confiance au maître d’œuvre… pour rien !  »
Aujourd’hui, il n’y a plus de locataire dans l’appartement situé au-dessus des bureaux communaux. « Le locataire est parti au premier août. Avec la communauté de communes, propriétaire de l’appartement, nous avons décidé que la mairie paierait un loyer de 160 euros par mois, en attendant de pouvoir racheter cet espace, et régler ainsi les frais engagés par la collectivité pour la réfection du logement. »
La réfection complète du bâtiment, en 2005, avait alors représenté, au total, un investissement de 160 000 euros. Aujourd’hui, la réfection de la façade avec un lambris, et la pose de nouvelles portes et fenêtres, dans les normes, ne représentent pas moins de 60 000 euros de travaux. « Le projet est prêt avec un nouvel architecte depuis 2011. Nous attendons que je puisse signer un protocole avec la MAF (Mutuelle des architectes français). » Pour cela, le maire de Durcet attend avec impatience de voir le maître d’œuvre de l’époque « assumer sa responsabilité dans cette affaire ».
Gérard Pierre se dit aujourd’hui « très en colère face à cette inertie. J‘ai l’impression que l’on se fout de moi. Tout ce que je demande aujourd’hui, c’est avoir une mairie normale, et que mes administrés n’aient plus à voir l’état déplorable de ce bâtiment. »
 
 
Durcet, 61
 
article de l'Orne combattante

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