Alliages

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jeudi 5 octobre 2023

La nature sublimé de Joelle

 


Joelle Anger, notre peintre de tallant , expose ses neuf toiles sur la nature, fleurs et oiseaux de notre region, à l’espace André-Rocton du 5 au 8 octobre 2023, dont une spécialement peinte pour cette exposition thématique "Ombre et Lumière". 

 De nombreux autres exposants, peintres et sculpteurs, professionnels ou amateurs, accompagneront ces cinq journées organisées et tenues par les membres accueillants du Lions club de Domfront. 

 Exposition-vente de 10 h à 19 h à Domfront. Dimanche de 10 h à 18 h

Venez nombreux.


vendredi 15 septembre 2023

Oie de l'aire de jeux vous attend


Le  Retour des oies de Durcet pour la St Côme dernier weekend de septembre .




samedi 2 septembre 2023

Samedi


.                 Colchique dans les prés.


 Borne n-1-

De tous les fruits de mon verger 

Il en est un que le voisin 

Se partage avec mon jardin 

Par-dessus les murs de l'été 

Ce fruit sans pépin ni noyau 

Perché aux branches du pommier 

Du cerisier du marronnier 

Ne se mange pas au sirop 

Car ce fruit-là est un oiseau.


LISKA


(Les plumes de l'arc-en-ciel, éditions Gros Textes)


Chemin des poètes organisé en partenariat et avec le soutien de l'association le « Printemps de DURCET messagerie: leprintempsdedurcet@gmail.com




mardi 1 août 2023

Les moissons a travers les ans à Durcet

 


Le sillage chevronné des baux*

 Chaque été, à Durcet comme dans nos campagnes normandes, la moisson bat son plein, et les champs, au matin, se couvrent de travailleurs se hâtant pour profiter du ciel bleu et du soleil d'août. Mais on dit aussi que la nuit la paille est meilleur ; C'est le grand acte de la vie rurale, c'est pour ainsi dire le dernier tableau de tout un drame du travail, qui, depuis des siècles, se joue chaque année.


Bien curieuse moisson. *

 Elle était bien curieuse, la moisson au moyen-âge, surtout en Normandie, où les baux à ferme s'étant développés dès le IXe siècle, permirent à l'agriculture, en dépit de toutes les guerres, de toutes les exactions, de prendre son essor. Les champs de blé, les blairies, comme on disait, qu'ils appartinssent au seigneur ou aux vilains, étaient entourés de beaucoup de soins et fort bien tenus, quoi qu'on en pense. 

Après la Saint-Jean, par exemple, commençait le sarclage des blés, fait généralement par les femmes, qui, armées d'une petite fourche, arrachaient les chardons ou, à coups de faucilles ordinairement fournies par les tenanciers, coupaient les yèbles, une espèce de sureau herbacé qui poussait alors dans les champs. C'est ainsi que le sarclage des blés qui, parfois, commençait à la Pentecôte, nous est représenté dans de nombreuses miniatures, comme celle du psautier de Louterell : c'est une corvée imposée aux vilains.


La plupart du temps, les champs de blé, contrairement à l'usage actuel, étaient entourés, surtout quand ils se trouvaient dans le voisinage des forêts - alors très nombreuses - par une véritable enceinte de rameaux qui servaient à les protéger des incursions des animaux.        *





     

"D'ici ou d'autre couleur nous porte vers les songes anciens, je domine les côtes et le Cottin des anciens Nord-man."*

 Au XIIIe siècle, et au commencement du mois d'août, on annonçait a tous les habitants qu'ils eussent à se rendre à la « sciée des blés ».

 Tous les jours, un veilleur sonnait du cor pour prévenir les moissonneurs improvisés, et gare à celui qui manquait à l'appel ! Il serait frappé d'une amende. 



* Source Dubosq 1898.
* Photo Olivier James 

mardi 25 juillet 2023

En juillet les longères nous racontent leur histoire .

La gerbe était, hier, liée avec des liens de seigle ; mais parfois on la liait avec de la corde, ainsi que cela se faisait encore précédemment dans quelques communes au XIX siecle , ou comme aujourd'hui. 




     D'ici 1515 grand pas d'un  point éloigné d'un kilomètre et de 1515 pouces du pied du roi nous sépare de la maison d'un poète.




De son jardin ma grand mère taillé les buis et mon arrière grand mère Elise, au lavoir y lavait le linge.


  Très baux ?


  Les longères des baux nous racontent leurs histoires.. .


D'ancienne cave et un pressoir est a deux pas.


"Miroir miroir dit moi si il y a en sortant, quelques personnes venant de la direction de Falaise ?"







 

samedi 1 juillet 2023

deux beaux vitraux dans l’église de Sainte-Opportune

.                                           St Louis 


En attente de restauration, démontés.

L’église de Sainte-Opportune (Orne) présentait, jusqu’à récemment, deux vitraux de Jean Chaudeurge, représentant Saint-Louis et Jeanne d’Arc. « L’artiste a réuni les deux « héros » français qui se font face dans le transept », décrit Françoise Mulot, ancienne responsable de la médiathèque de Flers.  



Il y a dix-huit mois, la mairie les a fait retirer. « On les a démontés pour les sauvegarder, décrit Marc Simon, le maire de la commune. O n essaie de monter un dossier pour financer la restauration de l’église et celle des vitraux. » « Il s’agit de deux grandes baies de douze panneaux, détaille Yves Gack, vitrailliste à Giel-Courteilles qui a effectué le démontage. Sur ces vingt-quatre panneaux, trois sont en mauvais état. »...


 Des fleurs de lys dans le vitrail.


Saint-Louis et Jeanne d’Arc sont représentés avec deux enfants et de nombreuses fleurs de lys cachées ici et là dans le vitrail. L’une, en armure, tient une épée. L’autre, drapé dans une cape d’hermine, tient une couronne de ronce. L’un des enfants qui entoure le roi de France porte une bannière, l’autre une maquette de cathédrale.
Les teintes des deux vitraux sont à dominante sombre. « La peinture est relativement simple et sombre, observe Yves Gack. C’est peut-être dû à l’ambiance de sortie de la Seconde Guerre mondiale. » 

Le vitrailliste note aussi que Jean Chaudeurge « jouait beaucoup sur les nuances de verre, qui font partie intégrante du dessin ; probablement pour économiser de la peinture. » Ces vitraux ont été réalisés pendant ou juste après la Seconde Guerre mondiale.


Article d Emmanuelle François.




Pour info Depuis 2015, des bénévoles s’activent pour remettre en état des kilomètres de chemins communaux. Un gros travail qui permet aux promeneurs de s’immerger dans la nature en contournant Ste Opportune est commune de 250 habitants, typique du Bocage ornais.....« Il n’y a pas d’attrait touristique particulier, décrit le maire, Marc Simon. Mais la nature est vraiment très belle ! » Pour arriver à ses fins, la mairie a dû louer plusieurs fois une mini-pelle. Certains chemins communaux, qui n’avaient pas été entretenus, étaient boisés. Il a fallu tout débroussailler et déblayer pour aboutir à des chemins praticables. Les travaux se sont achevés cet été. « De quoi se fatiguer » Avec deux boucles de 10,1 et 12,1 kilomètres, qui s’ajoutent à celle de 8,2 qui existait déjà, « il y a de quoi se fatiguer ! » promet Marc Simon. Les trois boucles sont au départ de la place de l’église, dans le bourg. Les chemins alternent entre sentiers plats, d’autres vallonnés, quelques bouts de route goudronnée à la marge. Dans tous les cas, il convient de prévoir de bonnes chaussures, voire des bottes quand le temps a été pluvieux. Sainte-Opportune a édité un dépliant avec une carte des parcours. Il est disponible à la mairie, située près de l’église, et dans les bureaux d’information touristique de Flers Agglo. Il peut également être téléchargé gratuitement sur le site www.flerstourisme.fr, dans la rubrique « Je marche, je respire ».