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jeudi 18 mai 2017

Emilien François Albert GUIBOUT sabotier et puis Soldat ...





 Emilien François Albert  GUIBOUT  était Soldat du 324e R.I. pendant la première guerre mondial.

Il était né à Durcet le 20/07/1879  il était Sabotier dans le bourg .
Il était le  Fils de François Louis un tisserand au Beaulieu et de Victorine Marceline MORAND

- il  Convole en juste noce le 16/10/1903 avec Marie Camille BERNIER  née  à Bellou-en-Houlme le 16/03/1880.


La maison du sabotier à gauche là où demeurait M. Angot ferrailleur  (info de Claude Guibout)

Emilien François Albert  GUIBOUT fut tué à l'ennemi  le 18/05/1917 pendant " la bataille des géants " sur Les Mont haut de Moronvilliers.

"


Les Mont de Moronvilliers ont constitué un point d'observation stratégique pour l'armée allemande durant toute la guerre. Leur prise aurait inversé la situation et permis aux Français une vue sur les arrières ennemies. Cette bataille des monts se rattachera à l'offensive franco-britannique sur la Scarpe et sur l'Aisne, elle se déroulera du 17 avril au 20 mai 1917.



 "Ce vendredi 18 mai 1917, les tirs de batteries augmentent contre le Cornillet. Les Crapouillots sont de la partie: " Ils ont hissé jusque-là leurs 58 ou leurs 75, mêlés aux fantassins; ils partagent avec eux ce qui subsiste des abris allemands, dont les entrées s'ouvrent face à l'ennemi, lequel est là, tout près. Ils ne peuvent se ravitailler que la nuit. Au clair de lune ou dans une obscurité qu'illuminent tout à coup les fusées éclairantes, il faut descendre jusqu'à la voie romaine, puis gravir, la bombe sur l'épaule ou les bouteillons à bout de bras, des boyaux défoncés ou des pistes incertaines. Les Allemands connaissent mieux que personne les vallons propices à ces cheminements. Ils les aspergent d'obus fusants dès que leurs observateurs y repèrent un mouvement... " (P. WALINE).
Et rencontre de patrouilles dans la région du mont Cornillet.



La préparation d'artillerie va durer sept jours, le 20 avril les français sont au sommet du Cornillet du Mont Blond, du Mont Haut du Téton et du Mont Sans Nom. Les Allemands vont contre-attaquer violemment depuis le tunnel du Cornillet qui constitue un refuge pour toutes les troupes ennemies, rendant longtemps la victoire indécise. Il faudra attendre le 20 mai pour qu'un obus de 400mm tiré depuis le camp de Mourmelon atteigne une cheminée d'aération et asphyxie 600 jeunes soldats venus en réserve, le tunnel est évacué et la victoire est française. 6000 Allemands seront faits prisonniers durant cette bataille qu'ils nommeront " la bataille des géants ".


Source :
Front de champagne




jeudi 11 mai 2017

Entretien avec Jean-Claude Touzeil


Jean-Claude Touzeil s’est établi à Durcet
 après avoir enseigné le français pendant treize ans à l’étranger.
photo Ouest-France
Jean-Claude Touzeil, habitant Durcet, s’adonne à la poésie depuis plus de trente ans. Avec le Printemps des poètes, il essaie de faire connaître ce genre méconnu.
De quoi vous inspirez-vous pour écrire vos poèmes ?
J’écris dans le moment, et tout de suite, il se passe tellement de choses qu’il n’est pas facile pour moi de rester muet ou insensible. C’est un devoir de témoigner même si ce n’est pas grand-chose.
J’ai pas mal voyagé plus jeune au titre de la coopération, le ministère qui envoyait des Français pour faire l’école dans les pays du tiers-monde ou les anciennes colonies. Je suis allé au Maroc, en Algérie, au Vietnam ou au Nigeria, justement dans la région où sévit Boko Haram. Cela me touche particulièrement pour y avoir vécu, avec des gens du cru.
Vous avez reçu en octobre le prix Georges-Perros. Est-ce que cela apporte plus de reconnaissance ?
Cela ne peut qu’aider. La poésie reste encore trop confidentielle. On a d’elle une image stéréotypée, de la récitation à l’école, etc. Les gens disent « ce n’est pas fait pour moi ». Ce qui n’est pas vrai du tout. L’idéal est de la partager avec d’autres.