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dimanche 28 juillet 2024

Jean-Pierre Bréard un Durcetoi.

 

L'ancien instituteur Jean-Pierre Bréard nourrissait sa passion pour l'Histoire en fouillant les archives de l'Orne. 


                         1947-2022


Hommage à Jean-Pierre Bréard ayant largué les amarres en 2022 un Passionné d’histoire et de navigation, l’ancien instituteur d’Argentan (Orne) est décédé à l’âge de 75 ans.

 Portrait d'un chercheur de trésors du pays d'Argentan, du Houlme et de Normandie.

"Je vais aux archives une fois par semaine depuis que je suis à la retraite. Cela fait 15 ou 16 ans. ».

 La généalogie comme porte d’entrée... 

Pour lui, c’est « devenu un jeu, un passe-temps ».

Si sa passion pour l’Histoire est  née à l’école primaire de Durcet, elle a couvé avant d’éclore en 2003, lorsqu’il mène une recherche généalogique.

Il lui fallait lever un lièvre, un tabou familial, dénié par son père, comme dans beaucoup de famille.
 Vers 1850, des aïeuls se sont mariés entre cousins germains. Une pratique courante ou presque au XIXe siècle « pour préserver l’héritage » et conserver les terres.

Sur sa lancée, Jean-Pierre Bréard a remonté l’arbre généalogique jusqu’en 1600, échouant sur Julien Riblier, demeurant du côté de Flers.
 Mais le berceau de sa lignée s’établit à Sainte-Honorine-la-Guillaume. 
  Jean-Pierre est né en 1947 à Durcet, au Val « dans une famille de petits paysans »
Son père Maurice, cultivateur né en 1922,
et sa mère Denise ont eu 12 enfants, il  en était lainé.
Son grand père Paul était Boulanger (décédé a Durcet au Beaulieu en 1955).

Il n’est pas contraint à reprendre la ferme, "l' instituteur de Durcet a contribué à m’envoyer au lycée de Flers. » 
 De là, il gagne l’École normale d’Alençon, et devient lui-même instituteur, 2 ans au départ, à Vimoutiers.

 Très vite, il prend une voie très peu empruntée « pour s’occuper des enfants en difficulté » : 
 Avec un ami, peu de temps après Mai-68, on demande une formation spécialisée. Il fallait être persévérant à l’époque.
 Mais De Gaulle, qui avait une fille trisomique, exige de son ministre de l’éducation de faire quelque chose. Sans ça, le développement de l’enfance inadaptée aurait été plus lent. »


Aux Archives, il n’a cessé de prendre des photos d’actes notariés. Sans tarder, il précise : J’ai commencé à faire ces photos d’actes après avoir su les lire. Les photographier, c’est une chose ; encore faut-il les rendre exploitables, utilisables par d’autres. ». Plusieurs histoires vrai ont été publié sur notre blog de Durcet. 



Depuis 2009, Jean-Pierre Bréard aurait ainsi compulsé et mis en ligne 1,2 M d’images.
Mis en ligne sur dozeville.fr, site qui n'existe plus malheureusement.

 Il a contribué largement à la redécouverte de notre l'histoire normande.









samedi 20 juillet 2024

demoiselle Simone Le Forestier, de la maison des sires de la Foresterie et de Durcet (d'argent à la branche de houx de sinople liée d'azur)


IVe DEGRÉ Nicolas Turgot, écuyer, qui épousa demoiselle Simone Le Forestier, de la maison des sires de la Foresterie et de Durcet (d'argent à la branche de houx de sinople liée d'azur). De ce mariage vint un fils qui suit : Ve DEGRÉ Jean II Turgot, écuyer. Ce seigneur rendit de grands services au roi Charles VII, tout particulièrement au siège de Compiègne où il combattait sous les ordres du comte de Vendôme. Il se distingua tellement à cette action, qu'il fut armé chevalier sur le champ de bataille. En 1445, il épousa demoiselle Philippine Bertrand, fille et unique héritière de messire Gilles Bertrand, seigneur des Tourailles (commune située canton d'athis, dans l'orne), et de dame Guillemette de Neufville. Ce fief des Tourailles, qui devait ainsi devenir un des principaux apanages de la famille Turgot, était un plein fief de haubert et relevait de la seigneurie de la Carneille envers laquelle il était tenu à quinze livres de rentes. Le château, qui existe encore en partie, était ceinturé de tours et entouré de douves pleines d'eau. C'est un intéressant spécimen de l'architecture militaire du moyen-âge qui est venu jusqu'à nous. La demoiselle Philippine Bertrand étant la dernière héritière de sa race, il fut convenu dans le contrat de mariage, que Jean Turgot devrait relever et porter les armes du fief des Tourailles dont il devenait le seigneur. Une plaque de cheminée du château rappelle ce fait. Elle porte les armes des deux familles et, en pointe de cet écusson ainsi formé, deux mains jointes en signe d'alliance indissoluble.

GÉNÉALOGIE DE LA FAMILLE TURGOT de la maison des sires de la Carneille, héritière de la terre et du château du Haniel Saint-Etienne. Il n'eut pas de postérité et par suite le Hamel-Saint-Etienne retourna à la maison de Saint-Borner. 5 Jean Turgot, prêtre, docteur en théologie, Prieur et doyen de Briouze. VIe DEGRÉ Pierre Turgot, écuyer, seigneur des Tourailles, épousa noble demoiselle Isabeau du But de Saint-Aubin, fille du seigneur du But et de Cons (d'argent à trois fasces d'azur, une bande de gueules brochant sur le tout). Ils eurent trois fils qui firent partage de la succession paternelle le 1er mars 1509 : 1 Guillaume Turgot, qui suit. 2 Jean III Turgot, mort en 1518, prêtre, curé des Tourailles sur la présentation de son frère, prieur du prieuré du Plessis-Grimoult. 3 Christophe Turgot, écuyer, sieur de la Poterie, épousa demoiselle Marie Bain, dame et vicomtesse de Condé-sur- Noireau. Il eut comme enfants : a) Joachim Turgot, écuyer, sieur de la Poterie. Cette terre était un huitième de fief de haubert sous la mouvance de la seigneurie de Condé. Il n'eut pas de postérité. b) Charles Turgot, aussi sieur de la Poterie, non marié. c) Charles Turgot, sieur de Champabou et de la Poterie après ses frères en Il épousa demoiselle Louise d'ouesy de* Gouvets, fille de Guillaume et de Jeanne du Buisson. Sans postérité. d) Gilles Turgot, sieur des Planches. é) Léonard Turgot, sieur de la Fouquerie, épousa demoiselle Françoise Le. Forestier. Il n'eut pas non plus de descendance connue de nous. VIIe DEGRÉ Guillaume Turgot, écuyer, seigneur des Tourailles et de' la Selle-en Champavie, épousa en 1508 demoiselle Jeanne Le Verrier (d'argent à la hure de sanglier de sable défendue de même), fille de Jean Le Verrier, chevalier, seigneur de Crévecoeur, de Lougé et du Repas, gouverneur de Falaise, et soeur du baron de Vassy. C'est à lui que la tradition attribue vingt-quatre garçons sans compter les filles. Nous ne connaissons pas les noms de tous ces enfants L'année 1927 ramenait le deuxième centenaire de la naissance de l'un des plus illustres enfants de la Normandie. C'est, en effet, le 10 mai 1727 que naquit, sous le règne de Louis XV le Bien-Aimé, celui qui devait être l'un des plus illustres ministres de l'ancienne Monarchie, Anne-Robert- JacqUes Turgot, marquis de Laune, Ministre d'etat et Contrôleur général des Financés sous Louis XVI. Il nous a paru opportun de rappeler à l'occasion de ce bi-centenaire, l'histoire d'une famille, qui sans être spécifiquement ornaise quoiqu'elle ait possédé de nombreux et importants fiefs dans notre département ' a rendu des services éminents à ses Princes et à l'etat dans l'armée, dans l'eglise, dans la magistrature, dans la diplomatie et dans le gouvernement du royaume. 
ORIGINES 
Les Turgot étaient vraiment Normands, et, Normands dans le vrai sens du mot. On peut même avancer qu'ils étaient d'origine Scandinave comme Rollon et ses compagnons avec qui ils avaient très vraisemblablement passé la nier. S'il faut en croire la Biographie Universelle de Michaud, l'ancienneté de cette famille serait telle qu'elle compterait parmi ses aïeux le roi Tcgut, qui aurait régné sur le Danemark plus de mille ans avant notre ère. Elle aurait compté aussi comme illustrations saint Turgot, premier ministre du roi d'Ecosse Malcolm III, qui aurait conquis de son vivant une " grande réputation pat on savoir, son éloquence et ses vertus.

 GÉNÉALOGIE DE LA FAMILLE TURGOT -- D'après une tradition moins ancienne et sans doute plus authentique, une branche de cette famille aurait passé sur le continent au temps des Croisades et se serait installée en Bretagne Société historique et archéologique de l'orne.

Source
 Bulletin (Société historique et archéologique de l'orne). 1929