A la suppression du canton de La Carneille en 1801 , Durcet rejoind celui d'Athis, foyer originel de l'activité textile dans le Bocage. C'est l'âge d'or de la fabrique dispersée ou de nombreux tisserands à main travaillant alors dans leur entre sol sous leur habitat - , Durcet connaît un début marqué d'exode rural. L'activité commerciale est entretenue par les ancestrales foires des Rameaux et de la Saint-Côme.
Pendant les années 1830 a 1866 , la commune a 650 habitants sur , en raison de l'ouverture de la route royale Paris- Granville qui désenclave enfin Durcet avec les carrefours de Gine, du Parsauque et du Rocher, et par l'intérêt manifesté pour la commune par Wladimir Villedieu de Torcy. Celui-ci reconstitue le domaine des seigneurs Thiboult dont il a partiellement hérité. Possédant un quart du sol communal et plusieurs fermes, il s'efforce d'améliorer l'agriculture locale en introduisant des croisés de la race britannique Durham. Les espérances ne furent pas toutefois confirmées car les besoins en nourriture de ces bovins étaient trop importants. Maire de Durcet en 1843, député de l'Orne de 1846 à 1848 et de 1852 à 1859, il fait remettre en état le pavillon du château qui avait survécu à la période d'abandon post-révolutionnaire. Son fils Raphaël Villedieu de Torcy, maire de Durcet de 1852 à 1875, prend le relais au Corps législatif de 1860 à 1869, mais il est alors défait par l'industriel francilien producteur de cartouches Jules Gévelot. propriétaire du domaine de Dieufit à Bellou-en-Houlme. Peu avant son décès en 1883, Raphaël Villedieu de Torcy vend ses biens de Durcet à l'industriel fertois Théodore Salles dont la veuve et les héritiers Gallet font reconstruire le château endommagé par un incendie en 1901.
Extrait du journal de durcet 2018.
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