L'ancien instituteur Jean-Pierre Bréard nourrissait sa passion pour l'Histoire en fouillant les archives de l'Orne.
Hommage à Jean-Pierre Bréard ayant largué les amarres en 2022 un Passionné d’histoire et de navigation, l’ancien instituteur d’Argentan (Orne) est décédé à l’âge de 75 ans.
Portrait d'un chercheur de trésors du pays d'Argentan, du Houlme et de Normandie.
"Je vais aux archives une fois par semaine depuis que je suis à la retraite. Cela fait 15 ou 16 ans. ».
Si sa passion pour l’Histoire est née à l’école primaire de Durcet, elle a couvé avant d’éclore en 2003, lorsqu’il mène une recherche généalogique.
Il lui fallait lever un lièvre, un tabou familial, dénié par son père, comme dans beaucoup de famille.
Sur sa lancée, Jean-Pierre Bréard a remonté l’arbre généalogique jusqu’en 1600, échouant sur Julien Riblier, demeurant du côté de Flers.
Aux Archives, il n’a cessé de prendre des photos d’actes notariés.
Sans tarder, il précise :
J’ai commencé à faire ces photos d’actes après avoir su les lire. Les photographier, c’est une chose ; encore faut-il les rendre exploitables, utilisables par d’autres. ». Plusieurs histoires vrai ont été publié sur notre blog de Durcet.
Depuis 2009, Jean-Pierre Bréard aurait ainsi compulsé et mis en ligne 1,2 M d’images.
La généalogie comme porte d’entrée...
Pour lui, c’est « devenu un jeu, un passe-temps ».
Vers 1850, des aïeuls se sont mariés entre cousins germains. Une pratique courante ou presque au XIXe siècle « pour préserver l’héritage » et conserver les terres.
Mais le berceau de sa lignée s’établit à Sainte-Honorine-la-Guillaume.
Jean-Pierre est né en 1947 à Durcet, au Val « dans une famille de petits paysans ».
Son père Maurice, cultivateur né en 1922,
et sa mère Denise ont eu 12 enfants, il en était lainé.
Son grand père Paul était Boulanger (décédé a Durcet au Beaulieu en 1955).
Il n’est pas contraint à reprendre la ferme, "l' instituteur de Durcet a contribué à m’envoyer au lycée de Flers. »
De là, il gagne l’École normale d’Alençon, et devient lui-même instituteur, 2 ans au départ, à Vimoutiers.
Très vite, il prend une voie très peu empruntée « pour s’occuper des enfants en difficulté » :
Avec un ami, peu de temps après Mai-68, on demande une formation spécialisée. Il fallait être persévérant à l’époque.
Mais De Gaulle, qui avait une fille trisomique, exige de son ministre de l’éducation de faire quelque chose. Sans ça, le développement de l’enfance inadaptée aurait été plus lent. »
Mis en ligne sur dozeville.fr, site qui n'existe plus malheureusement.
Il a contribué largement à la redécouverte de notre l'histoire normande.
Source : actu.fr/normandie/jean-pierre-breard-corrige-lhistoire-dans-archives-argentan_26821406.html
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