Mon arrière grand mère Elise était lavandière et aller de maison en maison faire le linge à Durcet
A l'époque on faisait la buée (d’où buanderie), c’est-à-dire la lessive, pour le gros linge, une fois par an, au printemps.
À partir du XIXe siècle, deux « grandes buées » ont lieu à l’automne et au printemps.
On imagine aisément la quantité de linge que chaque maison devait posséder pour garder une hygiène tout à fait approximative ! Et combien il fallait être riche pour ne laver que deux fois l’an autant de draps, linges de corps, torchons et autres mouchoirs : 70 draps, 70 chemises, plusieurs dizaines de torchons et mouchoirs.
Pour les petites lessives (le linge de corps), on lavait les lundis, à la maison, et on venait rincer au lavoir. C’était l’occasion, pour les ménagères, de papoter et de répandre les cancans !
Avant de laver autant de linge, il fallait le trier, le faire tremper, cuire la lessive, rinçage....
Nous trouvons au détour des chemins d'anciens lavoir.
*
Aminatou
Pour l'anniversaire de tes dix ans on t'a offert une belle robe Aminatou
Une belle robe pour aller au marché de Maiduguri*
Une belle robe d'un blanc immaculé
Avec une ceinture par en-dessous
Une ceinture d'un rouge véritablement éclatant
*Maiduguri: au Nord-Est du Nigéria.
J-C. T.
(Les tweets du pinson, Gros Textes, 2018.).
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