Jean-Claude Touzeil s’est établi à Durcet
après avoir enseigné le français pendant treize ans à l’étranger.
photo Ouest-France
Jean-Claude Touzeil, habitant Durcet, s’adonne à la poésie depuis plus de trente ans. Avec le Printemps des poètes, il essaie de faire connaître ce genre méconnu.
De quoi vous inspirez-vous pour écrire vos poèmes ?
J’écris dans le moment, et tout de suite, il se passe tellement de choses qu’il n’est pas facile pour moi de rester muet ou insensible. C’est un devoir de témoigner même si ce n’est pas grand-chose.
J’ai pas mal voyagé plus jeune au titre de la coopération, le ministère qui envoyait des Français pour faire l’école dans les pays du tiers-monde ou les anciennes colonies. Je suis allé au Maroc, en Algérie, au Vietnam ou au Nigeria, justement dans la région où sévit Boko Haram. Cela me touche particulièrement pour y avoir vécu, avec des gens du cru.
Vous avez reçu en octobre le prix Georges-Perros. Est-ce que cela apporte plus de reconnaissance ?
Cela ne peut qu’aider. La poésie reste encore trop confidentielle. On a d’elle une image stéréotypée, de la récitation à l’école, etc. Les gens disent « ce n’est pas fait pour moi ». Ce qui n’est pas vrai du tout. L’idéal est de la partager avec d’autres.
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